Données épidémiologiques, campagnes institutionnelles de prévention et, dernièrement, baromètre des populations afro-caraïbéennes de France... Longtemps ignorés des statistiques de l'épidémie, en 2012 les migrants ne sont plus des inconnus de la lutte contre le VIH. Pourtant l'action de terrain reste disparate et institutionnelle. Tabous persistants, manque de moyens, d'autonomie et précarisation des migrants affaiblissent le rôle d'associations qui ont dû tant bien que mal s'initier au militantisme. Malgré tout les discours s'affûtent et commencent à faire mouche.